samedi 17 mars 2012

L'Est de l'Ethiopie : Awash, Dire Dawa, Harar

Nous profitons des vacances de février pour continuer notre exploration du pays en compagnie de nos amis venus de l'Yonne avec leurs deux garçons. Leur regard neuf et enthousiaste va décupler nos sensations.

Nous allons en voiture jusqu'à Awash, puis visitons la ville de Dire Dawa et enfin, nous verrons Harar (Harer sur la carte), sur les traces, encore une fois, d'Arthur Rimbaud. 

Harar, ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, où nous apprendrons, au bout de l'inconnu,  quelque chose à propos du poète....




AWASH : étape n° 1

 Sur la route d'Awash, ville dotée d'un grand parc national, 200 km à l'est d'Addis,
 on voit des chargements peu ordinaires. Nous sommes déjà ailleurs.

Le parc d'Awash présente des chutes magnifiques,
des berges laiteuses,

au bord desquelles a été installé un lodge écologique, se fondant dans le paysage


Nous commençons notre chasse photographique. Très vite, nous croisons des gazelles.



La chaleur inciterait à la baignade
mais la présence de nombreux crocodiles nous en dissuade



Les plus belles bêtes de la savane sont pour moi ces oryx.



Et les dik-dik sont les plus jolies.
Cet animal a des oreilles de lapin, des yeux de biche et des reflets bleus au soleil.




Les babouins pullulent en Ethiopie. On a vite fait de repérer
le chef par la taille et  le regard qu'il nous lance.
Un babouin a réussi à s'introduire dans la chambre de nos amis et à voler,
preuve d'un bon goût évident, un délicieux pain d'épice venu de Bourgogne.

Pareil à son cousin le porc, le phacochère aime se rouler dans la fange.

le meilleur ami de l'homme en pays afar

Après 20 km de piste, nous arrivons aux sources chaudes dAwash
L'eau est à 40 °: les quatre garçons faisant preuve de courage, réussissent à s'y baigner.

De jeunes adolescentes y font la lessive.
Rencontre silencieuse, curiosité des deux côtés. Magie.
Regards. Ce moment a été le plus étrange et beau du voyage.

Du monde est venu de la savane  pour nous observer. Cohabitation amicale, sereine mais armée.

En effet, le berger Afar ne se sépare jamais de sa kalach. Notre guide non plus.

Le soir, nous décidons d'aller voir les hyènes. Ces dames sortent de leur grotte à 18h45 et au prix de quelques km de pistes, à condition d'être ponctuels, on peut assister à leur sortie.

Voici la grotte profonde où se terre la horde pendant la journée

Nous nous installons en surplomb pour assister à la sortie et l'attente silencieuse commence.
Enfin, elles sortent une à une, riant comme on se l'imagine. Troublants, ces cris d'enfant donnent le frisson.
 De même ces animaux asymétriques, le dos en pente et courant comme si elles se sentaient coupables n'inspirent que peu de sympathie.

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